Soliman Elcheikh: Un jeune Leader International en devenir!

Soliman-full

Soliman Elcheikh est actuellement étudiant de premier cycle et suit une double licence à l’université de Columbia.

Bien qu’il soit arrivé pour la première fois aux Etats-Unis, de France, en septembre 2015, il avait déjà lu de nombreux livres et quotidiens sur le pays, et il était curieux et impatient de voir ce que les Etats-Unis lui réservaient. Etudiant résidant à temps plein sur le campus de Columbia, Soliman voulait aussi expérimenter la vie états-unienne au delà de celle que l’on peut connaître dans la ville de New-York. Ainsi, il a passé la majeure partie des congés semestriels d’hiver à explorer la Côte-Est de manière plus large et prévoit de voyager du Midwest à la Côte-Ouest l’été prochain.

Soliman trouve que les cours qu’il suit à Columbia l’aide à mieux comprendre la dynamique interne et externe des Etats-Unis. “Mon expérience ici aux Etats-Unis m’aide chaque jour à grandir et apprendre de l’environnement qui m’entoure”, dit-il.

En tant que jeune homme et jeune adulte, Soliman a grandi au contact de plusieurs cultures.   Il grandit en Egypte, puis durant son enfance, il suivit sa scolarité dans des écoles francophones. Cette scolarité en Egypte l’a ainsi préparé à ses futures études post-bac qu’il suivra par la suite en France, à Sciences-Po.

Peu importe la diversité de son bagage culturel, Soliman croit qu’il n’y a rien de tel que la vie à New York City pour connaître ce qu’est réellement le « melting pot ». Il appelle ce « melting pot », un «  microcosme du monde » où l’on fait l’expérience quotidienne de vie entre les cultures et également parmi chaque culture et où, les diverses communautés peuvent paisiblement vivre ensemble. «  Il y a, sans nul doute, beaucoup à apprendre de cette expérience », dit-il. Soliman se sent également submergé par la beauté de la ville, et plus que tout autre chose, notamment par la vue que l’on peut avoir de Manhattan lorsqu’on regarde de Brooklyn.

Récemment, alors qu’il traversait le pont de Williamsburg, Williamsburg Bridge, de retour sur Manhattan, Soliman observait le couché du soleil, “ et les magnifiques rayons de lumière résonnaient de toutes parts. Je les regardais avec un regard fixe inébranlable tels des fils de lumière qui se reflétaient sur les grands immeubles et se déclinaient tout d’abord en orange, puis en rouge et enfin en bleu nuit ». « Quand la nuit eu tout recouvert », dit-il, « toutes les lumières d’immeuble brillaient à l’infini comme des étoiles dans le ciel. Ce fut un instant d’une extrême poésie que je n’oublierai jamais. »

Ayant étudié en France, Soliman remarque un intéressant contraste entre les structures académiques en France et celles propres aux Etats-Unis. Pour commencer, il a remarqué qu’en France l’investissement dans les devoirs est moindre, il est cependant intellectuellement plus exigent. En effet, le système français pense que “l’originalité et la pensée critique sont deux compétences basiques que l’étudiant développe naturellement”. Il trouve que l’enseignement aux Etats-Unis est plus pragmatique. Tout en laissant toujours le champ libre à la discussion et au débat, il trouve les devoirs-maison sont axés sur les compétences et exigent moins de pensée “immédiate” . “Ces deux approches sont complémentaires”, explique-t-il, “ et on a besoin des deux pour réussir”.

Alors que Soliman a un large aperçu du monde grâce à ces expériences de voyages et ces précédentes études en France, il pense aussi qu’il est très important qu’il y ait, dans les cours qu’il suit, des étudiants venant d’horizons différents.

 

“Un aperçu du monde n’est pas toujours celui pouvant correspondre à la réalité et, on a parfois besoin d’écouter la manière de voir de quelqu’un originaire du lieu même. Personnellement, je pense,” dit-il, “que tous dans la salle de classe apportent une contribution positive, et ils n’ont pas besoin d’avoir le bagage de l’expérience à l’international. Au sein d’une société de mondialisation, écouter autrui est une chose indispensable, et se lancer des défis en ce qui concerne nos opinons et croyances est la seule manière de progresser et d’avancer.”

Après voir passé six mois à New York, Soliman peut dire que cette ville lui semble décidemment comme pouvant devenir son futur lieu de résidence. Il aime la diversité qui s’y trouve et le fait que l’on peut pratiquement sentir le pouls du monde” à New York. Il a, malgré tout, encore le désir de voyager et de découvrir de nouvelles cultures, tout en se sentant déjà absolument comme étant chez lui à New York City.

Quant à ce qu’il est de sa future carrière, Soliman réfléchit encore. Il envisage de faire prochainement des stages, et a déjà exploré divers domaines ces dernières années, qui l’ont aidé jusqu’ici, à définir plus clairement certains de ses objectifs.

“Je sais à présent que je veux faire quelque chose d’innovant, je veux avoir un impact sur la vie des gens et être utile à la communauté”, dit Soliman. “ J’ai eu l’opportunité de vivre une expérience à l’international et d’étudier dans les plus grandes universités. Cela met de nombreuses responsabilités sur mes épaules, et je suis déterminé à accomplir de grandes choses.”

Julie Roccanova, Tranquility49 PR

Traduit par Marjorie Maman