Mme Dening Wu Lohez est nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite français

Mme Dening Wu Lohez est nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite français

Dening Wu Lohez décorée pour sa promotion des échanges franco-américains

From France-Amérique, 2 May 2013

Mercredi 1er mai, le consulat général de France à New York a décoré Dening Wu Lohez lors d’une cérémonie en son honneur.

Immédiatement après avoir perdu son mari français dans les attentats du 11-Septembre, en 2001, Dening Wu Lohez a fait un don en son nom : une bourse scolaire a été ainsi créée via le Stevens Institute of Technology, l’université où le couple s’était rencontré. Jérôme Lohez était alors étudiant, en échange aux Etats-Unis. Il s’était installé à New York après avoir obtenu son diplôme.


« Mon mari était est arrivé via un programme d’échange. Quand on était étudiants, on avait toujours besoin d’argent », raconte Dening Wu Lohez, qui a la double nationalité franco-américaine. De là est née l’idée de la Jérôme Lohez 9/11 Scholarship Foundation. Crée en 2005, la fondation vise à promouvoir les échanges franco-américains et offre chaque année des bourses à 5 étudiants pour qu’ils puissent passer l’année scolaire dans une université partenaire. Parmi celles-ci, on compte Princeton, NYU, Columbia, Stevens aux Etats-Unis, Sciences Po, Paris I et Polytechnique en France, et maintenant aussi Fudan, à Shanghai.

« Les jeunes gens sont les leaders du futur », note l’enseignante en économie et finance à Pace University, qui est née en Chine et arrivée aux Etats-Unis en 1986. « Par ailleurs, le 11-Septembre a été un acte de haine. Il faut remédier à ça par le dialogue », analyse-t-elle. Sa fondation a donc pour intention de favoriser cette communication : « aller à l’étranger permet de comprendre les cultures, les différences et les gens, de s’adapter, de coexister ».

C’est pour ce travail qu’elle a été remerciée le 1er mai à New York. Elle s’est vu remettre les insignes de chevalier dans l’ordre national du mérite par Richard Ortoli, lui-même chevalier dans l’ordre national du mérite et conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger. « C’est un honneur inattendu », a-t-elle exprimé avec enthousiasme et en avançant quelques mots de français. Elle a gardé un lien très fort avec la France à travers sa belle-famille : « j’y vais régulièrement parce que les parents de mon mari, meurtris, refusent de mettre un pied aux Etats-Unis ».

Lohez Scholar Andres Rodriguez Lizcano Publié dans Huffington Post World

Lohez Scholar Andres Rodriguez Lizcano Publié dans Huffington Post World

Learning from Hardship: Colombia's Reintegration Process

Learning from Hardship: Colombia’s Reintegration Process

« This is my most important appointment today, » said Alejandro Eder, the director general of the Colombian Agency for Reintegration (ACR), who spoke to students and faculty at Columbia University on January 28th. Eder, a SIPA alumnus, was visiting his alma mater to discuss the Colombian program for reintegration of demobilized paramilitaries and guerrilla members, whose success has motivated collaboration with 22 other countries.

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Professeur Jacques Barzun est mort à l’Age 104

Professeur Jacques Barzun est mort à l’Age 104

La Jérôme Lohez le 11 Septembre Bourse Fondation pleure la perte de Professeur Jacques Barzun, qui est mort le 25 octobre 2012 à San Antonio, Texas, à l’âge de 104.

La Fondation a inauguré et a présenté le premier Jacques Barzun Prix pour Les Contributions Distinguées à l’Echange Transculturel Erudit en mai 2012, en reconnaissance des contributions énormes de Dr. Barzun à la compréhension transculturelle et l’échange entre les États-Unis et la France.

Pour lire une reconnaissance de la vie et du travail de Dr. Barzun au ColumbiaNews en ligne, s’il vous plait Cliquez Ici.

Fondation Jérôme Lohez dans French Morning

Fondation Jérôme Lohez dans French Morning

La fondation Jérôme Lohez fut créée après la mort de Jerome Robert Lohez le 11 Sptembre dans les tours du World Trade Center. Sa veuve Dening Lohez décida de distribuer des bourses à de jeunes Américains partant étudier en France et à de jeunes Français faisant le voyage inverse. «Mon mari est un Français mort pour une cause américaine pour honorer sa mémoire je veux favoriser les échanges franco-américain. Je demeure étonnée par les malentendus les plus subtils à l’échelle internationale et l’incapacité des gens à se mettre sur la même longueur d’onde. Selon moi aucune vie ne peut être dite entièrement vécue si l’on n’a pas profité de toutes les rencontres qu’elle aurait pu offrir ».


La bourse Jérôme Lohez est affiliée aux écoles les plus prestigieuses, École pour L’informatique et les Techniques Avancées (EPITA), Columbia University – School of Engineering and Applied Science, Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences Po), Stevens Institute of Technology. Même si cette bourse a une composante académique, elle s’attache également aux valeurs des étudiants, à leurs projets professionnels et personnels. Comme par exemple le projet de Pauline Dochez qui est de faire le tour du monde pour rencontrer et aider les femmes ou encore le Capitaine Jordan Becker qui a passé dix ans dans l’armée américaine et a mené des patrouilles de combats en Irak.

Pauline Dochez, jeune lauréate confirme cette vision.« Je n’aurai jamais postulé pour une autre bourse, je suis fière d’avoir obtenu celle ci, on se sent compris et soutenu. Sans cette bourse j’aurai pu perdre confiance et ne pas faire aboutir mes projets personnels ». La somme attribuée aux étudiants n’est pas suffisante pour payer l’ensemble d’une année scolaire mais c’est un beau moyen de leurs donner confiance et de les encourager. La France salue et encourage « l’action généreuse et utile favorisant les échanges culturels et éducatifs. C’est une belle réponse à l’attentat monstrueux perpétré contre les Twin Towers. »

La compétition pour la bourse 2010- 2011 est ouverte . Elle sera décernée à un étudiant de Columbia University poursuivant une année d’études dans l’une des trois institutions françaises, à un étudiant en provenance des trois institutions françaises poursuivant une année d’études à Columbia University, et à un étudiant de l’Ecole pour L’Informatique et les Techniques Avancées. La date limite pour postuler est 30 septembre 2010.

 

Cette article a apparu dans « French Morning »:

http://frenchmorning.com/ny/2009/11/19/prestige-et-bourse-universitaire/ 

Andrew Kessinger, Gagnant de la JL Bourse 2008, Publie sur la Coopération EU-US

Andrew Kessinger, Gagnant de la JL Bourse 2008, Publie sur la Coopération EU-US

Guantanamo Detainees: The View from Europe

EU-US Cooperation on Guantanamo Detainees

 

Thanks to renewed transatlantic cooperation, President Barack Obama is one small step closer to keeping his campaign promise to close the controversial Guantanamo Bay detention center.


On Wednesday, Ireland’s Justice Department announced its intention to resettle two detainees who have been cleared of terrorist affiliation. Add to that figure France’s symbolic transfer of one prisoner in May, and the official EU total of accepted foreign prisoners stands at three. The Czech Republic, Austria and Germany have so far refused to resettle any inmates; Italy, Portugal, Belgium and Spain have each pledged to accept several under strict conditions. A modest start, for sure, but notable given Europe’s reticence to help clean what is arguably America’s own dirty laundry.

« America created Guantanamo. It has to come up with the solution, » quipped Austrian Interior Minister Maria Fekter. « None of these prisoners has anything whatsoever to do with Denmark, » echoed Danish Foreign Minister Per Stig Moller. « Why should they be taken in? »

Such prickly indifference in Europe is hardly surprising and stems in part from the tactics used during the Bush Administration’s « War on Terror ».

The intelligence used to justify the 2003 invasion of Iraq, which many Europeans viewed as overstretched at best and faulty at worst, combined with an « either with us or against us » approach to coalition building, alienated Atlantic allies for years to come. Convinced the US would push ahead with its military objectives without respect to international consent, input or standard procedure, many in the EU were left feeling sidelined, even satisfied to let the US reap its whirlwind. Such lingering popular resentment explains the disconnect between Europe’s expressed desire to see Guantanamo closed and its feet-dragging when it comes to actually helping to do so.

Nonetheless, Ireland’s decision to take in detainees will revive the ongoing debate over Europe’s moral obligation to help close the facility, which has long symbolized an outstanding obstruction to international law. Detainees – ambiguously defined as « unlawful enemy combatants » – have been held without charge or trial for years, denied legal representation, and in some cases tortured, effectively circumventing the Geneva Conventions which, in principle, outlaw such practices.

In April, the EU Council announced that European efforts in closing Guantanamo « would allow both [the US and the EU] to pave the way for strengthening cooperation on counter-terrorism and justice and home affairs in the future. »

Anthony Dworkin of the Guardian agrees that the timing is ripe:

The shift under Obama opens the possibility that Europe and the US could – for the first time since 9/11 – agree upon a common framework of principles for counterterrorism based around respect for fundamental rights and the rule of law. By working with the US on Guantanamo, the European Union might gain influence over the development of US policy, where many key decisions remain to be taken.

In addition to appeals based on respect for international law and human rights, Amnesty International alleges that European countries also bear responsibility for their complicit role in transferring suspected terrorists to overseas detention centers, including Guantanamo.

Just this week, allegations over Britain’s participation in CIA rendition continued to surface. The Guardian’s David Vine:

Piece by piece, the truth is finally coming out about Britain’s own Guantanamo Bay – Diego Garcia. Today the human rights lawyers group Reprieve began a legal case on behalf of Saad Iqbal Madni, who they say was transited through the UK-controlled Indian Ocean island as part of the CIA’s secret rendition programme.

Madni, whom Reprieve says was tortured in Egypt, Afghanistan, and Guantanamo Bay after his stopover in Diego Garcia, has been released in Pakistan where – according to Clive Stafford Smith, the Reprieve director – he is « effectively crippled by his torture ».

If [the US and Britain] are to repair the damage that secret rendition and torture have done to our democracies, to our security and to our moral standing in the world, the two governments must fully air the sad record of British-American collaboration on Diego Garcia and finally reject the use of secret detention facilities and torture everywhere on earth.

Meanwhile, Britain has yet to accept any of the current 70+ Guantanamo prisoners needing resettlement, though it has already repatriated fourteen former residents.

British hesitation has not stopped US authorities however from negotiating a deal last month in which Bermuda, one of Britain’s overseas territories, took in four Chinese detainees. Surprisingly, the majority of British parliament was kept in the dark.

The UK’s shadow Foreign Secretary William Hague grumbled:

It is astonishing that an agreement of such significance … could have taken place without a ripple reaching Whitehall. The UK is responsible for Bermuda’s external relations, defence and security and for appointing its governor. Yet the [Foreign and Commonwealth Office] appears to have had no idea that these discussions were taking place.

Adding to the row, Chinese Foreign ministry spokesman Qin Gang objected to the « handing over [of] terrorist suspects to any third country » and demanded the return of all Chinese detainees. Many fear there is a strong risk of torture or abuse to any repatriated Chinese Muslims.

The Bermuda-British-Chinese commotion over issues of national security is not the only snag to the ongoing transfers.

Further complicating matters, the resettlement of prisoners in individual EU member states, in theory, affects all members of the 25-country Schengen zone. The open-border EU zone permits its citizens free movement without passport checks, leaving many Europeans worried as to whether a former detainee could relocate to another country. As such, the EU has recently agreed upon a framework whereby any individual country that decides to accept prisoners share dossier information with all others beforehand. Such coordination is a « must, » noted EU Justice Commissioner Jacques Barrot, which in turn leaves open the possibility for concerned member states to « impose movement restrictions » as they see fit.

As Europe sorts out its willingness to accept further prisoners, many are left wondering why the US has yet to resettle even one inmate. Initial attempts to do so in June ended in failure when the US Congress, afraid of public backlash, enacted a law to delay the transfer of citizens to American soil for at least another two months. In addition, they stripped $50 million worth of funding for the closing of Guantanamo until after the administration submitted a detailed plan for their approval.

« If none of the U.S. states are ready to take in Guantanamo inmates, then you will have to explain to the European public why the rules for Europe should be different from those in the US, » German Interior Minister Wolfgang Schaeuble presaged.

Indeed, while Obama’s latest round of transatlantic diplomacy persuaded Italian Prime Minister Silvio Berlusconi to accept three detainees in the near future, the resulting US-EU agreement stressed that « the primary responsibility for closing Guantanamo and finding residence for the former detainees rests with the United States. »

For Obama to fulfill his national pledge of closing the « misguided experiment » by January 2010, he still has much convincing to do overseas and even more so domestically. Before wearing thin the goodwill of his European counterparts, he should save some of his persuasive power for home. If the United States is to restore its reputation as a respected world leader, it must lead by example.

Andrew Kessinger is an intern with the New Atlanticist.  He is a graduate student pursuing a double degree in International Security at the Institut des Etudes Politiques in Paris (Sciences Po) and Columbia University (SIPA).  Photo Credit: Reuters.

This article originally appeared in the New Atlanticist blog of the Atlantic Council.

Dégustation à Marnier-Lapostolle

La Fondation Jérôme Lohez tient à vous remercier pour votre soutien continu.

Rejoignez-nous pour une dégustation de vin:
Friday, May 23, 2008
3:00PM or 5:00PM
Marnier-Lapostolle Inc.
717 Fifth Avenue (on 56th Street)
22nd Floor
New York, NY 10022


The tasting will be conducted by Sommelier Aurélie Botton.
Please RSVP and indicate which session that you would like to attend by May 20th to info@jl911.org